vendredi 26 juin 2015

Kermesse Sara

26 juin 2015
Kermesse Sara
L'arbre à bonbons
Pêche à la ligne
Préparation...
 Spectacle Charlie Chaplin
 
 

dimanche 21 juin 2015

Porte ouverte Fénicat

21 juin 2015
Porte ouverte Fénicat
Jeux autour du cheval
Reconnaitre sa nourriture
 Les chevaux...
 Dans la salle de la Forge
Le soufflet
Collection de fers
Jeux avec un poney
Sara sur Kiwi
Il avance bien
Sara a gagné !
Dans la calèche tirée par
Numéro 1
Cheval de concours d'attelage

Fête des pères

21 juin 2015
Fête des pères
Cadeau de Sara

Des bons pour 
un massage 
un petit déjeuner au lit...
 

lundi 8 juin 2015

Diabète_Lipohypertrophie

7 juin 2015
Diabète 
Lipohypertrophie


Qu’est-ce qu’une lipohypertrophie ?

Une lipohypertrophie est une anomalie de la répartition du tissu adipeux corporel, qui peut croître et se développer au cours du temps dans la couche de graisse sous-cutanée où sont effectuées les injections répétées d’insuline. 
La réutilisation des aiguilles peut aussi être responsable de lipohypertrophies.
La taille et la forme des lipohypertrophies peuvent varier, d'un petit pois à une balle de tennis.


La taille et la forme des lipohypertrophies peuvent varier, d'un petit pois à une balle de tennis.

Quels sont les risques ?

Les lipohypertrophies peuvent être inésthétiques. 
Cependant elles passent le plus souvent‑inaperçues. 
Les lipohypertrophies peuvent provoquer une absorption imprévisible de l’insuline. Cela‑peut conduire à un mauvais contrôle quotidien de la glycémie.

ÉTAPE 1 – PRÉVENIR

Vous pouvez éviter les injections répétées dans un même site :

• en divisant vos sites d’injection en zones,
• en utilisant une zone à la fois,
• en déplaçant les points à l’intérieur de cette zone.

Organiser les sites d’injection. Par exemple :

• Divisez le site d’injection de l’abdomen quatre zones.
• Divisez chaque site d’injection des cuisses et des fesses en quatre zones (2 de chaque côté).
• Si vous utilisez le bras, considérez chaque bras comme une zone.
• Numérotez les zones en utilisant les illustrations ci-dessous - vous‑passerez systématiquement d’une zone à l’autre dans l’ordre indiqué.
• Sur la première zone - imaginez un cadran d’horloge sur chaque zone et commencez sur 12‑heures pour votre première injection. Pour chaque nouvelle injection, tournez dans le sens des aiguilles d’une montre.
• Commencez une nouvelle zone chaque semaine, par exemple tous les lundis.


Important
Chaque injection doit être espacée d’au moins un doigt de la précédente.
En suivant cette technique (même si vous utilisez uniquement les zones de l’abdomen et de la cuisse), chaque point d’injection ne sera utilisé qu’une seule fois toutes les huit semaines.

Utiliser différentes zones d’injection
Organiser la rotation sur chaque zone
Ne jamais réutiliser les aiguilles

ETAPE 2 : DETECTER

Lors de vos injections quotidiennes, il est important de consacrer un moment à la recherche de lipohypertrophies.
Les étapes suivantes vous aideront à détecter des lipohypertrophies :

• Enlevez tout vêtement serré se trouvant sur la zone ou à proximité des zones où vous injectez.
• Tenez-vous devant un miroir de plain-pied.
• Palper la peau et soulever un pli de tissu adipeux. Répéter l’opération sur l’ensemble du site d’injection.
• Si le tissu est sain, votre pouce et votre index comprimeront facilement le tissu adipeux avec peu ou pas de résistance.
• En cas de présence de lipohypertrophies, vous sentirez des boules de graisse entre le pouce et l’index.
• La taille des lipohypertrophies peut varier d’un petit pois à une balle de tennis.
• Répétez régulièrement ce contrôle des sites d’injection. Si vous remarquez des grosseurs, bosses ou gonflements sur vos sites d’injection, signalez-les à votre médecin ou infirmière.

ETAPE 3 : PROTEGER

Si vous détectez une lipohypertrophie, votre infirmière ou votre médecin vous aideront à modifier votre technique d’injection ou dose d’insuline.
Ils doivent examiner avec vous vos sites d’injection.
Ils vous recommanderont d’arrêter si besoin, vos injections dans le site concerné pendant un certain temps.

• Vous devez vérifier régulièrement votre taux de glycémie lors du changement de site et adapter votre dose d’insuline en conséquence.
• Lors du changement sur une nouvelle zone d’injection, l’épaisseur de la graisse sous-cutanée peut être plus mince, cela peut provoquer un risque d’injection d’insuline dans la couche musculaire et entraîner des hypoglycémies. L’utilisation d’aiguilles plus courtes sans pli cutané peut contribuer à réduire le risque d’injection intramusculaire.

mercredi 3 juin 2015

Diabète-l'hyperglycémie

27 mai 2015
Diabète
Glycémie trop haute

Inès est hospitalisée pour régulariser et comprendre la cause de cette hyperglycémie.



L’hyperglycémie

L’hyperglycémie, c’est avoir une glycémie trop haute. L’hyperglycémie avec cétose, c’est avoir une glycémie très élevée supérieure à 2,5 g/l (14 mmol) et une glycosurie ++ ou plus (> 20 g/l) et de l’acétone (corps cétoniques) : cétonémie élevée ou cétonurie positive.

Attention : Hyperglycémie + glycosurie + Cétose = Manque d’insuline

Quels sont les signes d’alarme ?

La soif, le besoin fréquent d’uriner (même la nuit), la fatigue, l’amaigrissement.











Qu’est-ce-qui peut arriver ?

Les signes d’acidocétose :
  • Nausées, vomissements, douleurs abdominales.
  • Respiration rapide.
  • Troubles de la conscience (coma).
  • L’apparition de ces signes nécessite une hospitalisation d’urgence. «C’est grave».
Il faut quelques heures pour que l’hyperglycémie avec cétose évolue vers l’acidocétose. On a donc le temps de l’éviter si on sait exactement quoi faire.

 

Que faire en cas d’hyperglycémie avec cétose ?
  1. Corriger l’hyperglycémie : faire une injection supplémentaire d’insuline rapide. Si c’est l’heure d’une injection d’insuline, faire l’injection comme d’habitude et ajouter un supplément d’insuline d’action rapide en cas de signes d’alarme (soif, besoin fréquent d’uriner).
  2. Manger normalement, malgré l’hyperglycémie : si l’enfant ne mange pas bien, l’alimenter autant que possible.
  3. Répéter les analyses de sang et /ou d’urine toutes les 4 heures, même la nuit.
  4. Ne pas faire de sport, jusqu’à ce que l’acétone ait disparu.
La situation s’améliore
  • La glycémie inférieure à 2,5 g/l, glycosurie et cétose diminuent.
  • La disparition de l’acétone peut être lente. L’important est que la glycémie baisse.
  • Faire les analyses toutes les 4 heures, jusqu’à disparition de l’acétone.
  • Ensuite faire les injections et adapter les doses d’insuline comme d’habitude.
La glycémie est à 2,50 g/l ET glycosurie ++ et cétose persistent
  • Faire des suppléments d’insuline rapide, en plus des injections habituelles d’insuline.
  • Quand? Toutes les 4 heures.
  • Combien? 1/10e de la dose totale des 24 heures.
  • Demander conseil au médecin ou à l’hôpital.
La situation ne s’améliore pas

Si la soif et besoin fréquent d’uriner apparaissent ou persistent, il faut faire un supplément d’insuline rapide : 1/5ème de la dose totale des 24 heures.
Si des signes d’acidocétose apparaissent : l’hospitalisation s’impose d’urgence.

Noter sur le carnet de traitement :
  • Les signes
  • Les résultats de toutes les analyses de sang et ou d’urine.
  • Les suppléments d’insuline : dose et heure.
Consulter le médecin rapidement :
  • La cause de cette hyperglycémie avec cétose.
  • Les adaptations ultérieures à apporter au traitement.
Comment éviter l’hyperglycémie avec cétose ?

Connaître les causes

Le plus souvent, c’est un manque d’insuline :
  • injections interrompues, par erreur ou parce que l’enfant ne s’alimente pas ;
  • injection(s) oubliée(s), volontairement ou non ; doses d’insuline très insuffisantes ;
  • pour les patients traités par pompe à insuline, cathéter déconnecté.
Parfois, c’est dû à l’augmentation brusque des besoins en insuline : maladie infectieuse avec une forte fièvre, déshydratation, urgence chirurgicale…

Que faire ?
  • Ne jamais interrompre les injections d’insuline, même si l’alimentation est impossible.
  • Rechercher l’acétone si la glycémie est supérieure à 2,5 g/l.
  • Ne pas hésiter à demander conseil au diabétologue, en cas de maladie infectieuse ou de problème alimentaire (vomissements) …