vendredi 26 juin 2015
lundi 22 juin 2015
dimanche 21 juin 2015
lundi 8 juin 2015
Diabète_Lipohypertrophie
7 juin 2015
Diabète
Lipohypertrophie
Lipohypertrophie
Qu’est-ce qu’une lipohypertrophie ?
Une
lipohypertrophie est une anomalie de la répartition du tissu adipeux corporel,
qui peut croître et se développer au cours du temps dans la couche de graisse
sous-cutanée où sont effectuées les injections répétées d’insuline.
La
réutilisation des aiguilles peut aussi être responsable de lipohypertrophies.
La taille et la forme des lipohypertrophies peuvent varier, d'un petit pois à une balle de tennis.
La taille et la forme des lipohypertrophies peuvent varier, d'un petit pois à une balle de tennis.
La taille et la forme des lipohypertrophies peuvent
varier, d'un petit pois à une balle de tennis.
Quels sont les risques ?
Les lipohypertrophies peuvent être
inésthétiques.
Cependant elles passent le plus souvent‑inaperçues.
Les
lipohypertrophies peuvent provoquer une absorption imprévisible de l’insuline.
Cela‑peut conduire à un mauvais contrôle quotidien de la glycémie.
ÉTAPE 1 – PRÉVENIR
Vous pouvez éviter les injections
répétées dans un même site :
• en divisant vos sites d’injection en zones,
• en utilisant une zone à la fois,
• en déplaçant les points à l’intérieur de cette zone.
Organiser les sites d’injection.
Par exemple :
• Divisez le site d’injection de l’abdomen quatre zones.
• Divisez chaque site d’injection des cuisses et des fesses en quatre zones (2 de chaque côté).
• Si vous utilisez le bras, considérez chaque bras comme une zone.
• Numérotez les zones en utilisant les illustrations ci-dessous - vous‑passerez systématiquement d’une zone à l’autre dans l’ordre indiqué.
• Sur la première zone - imaginez un cadran d’horloge sur chaque zone et commencez sur 12‑heures pour votre première injection. Pour chaque nouvelle injection, tournez dans le sens des aiguilles d’une montre.
• Commencez une nouvelle zone chaque semaine, par exemple tous les lundis.
Important
Chaque
injection doit être espacée d’au moins un doigt de la précédente.
En
suivant cette technique (même si vous utilisez uniquement les zones
de l’abdomen et de la cuisse), chaque point d’injection ne sera
utilisé qu’une seule fois toutes les huit semaines.
• Utiliser
différentes zones d’injection
•
Organiser la
rotation sur chaque zone
• Ne
jamais réutiliser les aiguilles
ETAPE
2 : DETECTER
Lors
de vos injections quotidiennes, il est important de consacrer un
moment à la recherche de lipohypertrophies.
Les
étapes suivantes vous aideront à détecter des lipohypertrophies :
• Enlevez tout vêtement serré se trouvant sur la zone ou à proximité des zones où vous injectez.
• Tenez-vous devant un miroir de plain-pied.
• Palper la peau et soulever un pli de tissu adipeux. Répéter l’opération sur l’ensemble du site d’injection.
• Si le tissu est sain, votre pouce et votre index comprimeront facilement le tissu adipeux avec peu ou pas de résistance.
• En cas de présence de lipohypertrophies, vous sentirez des boules de graisse entre le pouce et l’index.
• La taille des lipohypertrophies peut varier d’un petit pois à une balle de tennis.
• Répétez régulièrement ce contrôle des sites d’injection. Si vous remarquez des grosseurs, bosses ou gonflements sur vos sites d’injection, signalez-les à votre médecin ou infirmière.
ETAPE
3 : PROTEGER
Si
vous détectez une lipohypertrophie, votre infirmière ou votre
médecin vous aideront à modifier votre technique d’injection ou
dose d’insuline.
Ils
doivent examiner avec vous vos sites d’injection.
Ils
vous recommanderont d’arrêter si besoin, vos injections dans le
site concerné pendant un certain temps.
• Vous devez vérifier régulièrement votre taux de glycémie lors du changement de site et adapter votre dose d’insuline en conséquence.
• Lors du changement sur une nouvelle zone d’injection, l’épaisseur de la graisse sous-cutanée peut être plus mince, cela peut provoquer un risque d’injection d’insuline dans la couche musculaire et entraîner des hypoglycémies. L’utilisation d’aiguilles plus courtes sans pli cutané peut contribuer à réduire le risque d’injection intramusculaire.
mercredi 3 juin 2015
Diabète-l'hyperglycémie
27 mai 2015
Diabète
Glycémie trop haute
Inès est hospitalisée pour régulariser et comprendre la cause de cette hyperglycémie.
L’hyperglycémie
L’hyperglycémie,
c’est avoir une glycémie trop haute. L’hyperglycémie avec cétose, c’est
avoir une glycémie très élevée supérieure à 2,5 g/l (14 mmol) et une
glycosurie ++ ou plus (> 20 g/l) et de l’acétone (corps cétoniques)
: cétonémie élevée ou cétonurie positive.
Attention
: Hyperglycémie + glycosurie + Cétose = Manque d’insuline
Quels sont les signes d’alarme ?
La
soif, le besoin fréquent d’uriner (même la nuit), la fatigue, l’amaigrissement.
Qu’est-ce-qui
peut arriver ?
Les
signes d’acidocétose :
- Nausées, vomissements, douleurs abdominales.
- Respiration rapide.
- Troubles de la conscience (coma).
- L’apparition de ces signes nécessite une hospitalisation d’urgence. «C’est grave».
Il
faut quelques heures pour que l’hyperglycémie avec cétose évolue
vers l’acidocétose. On a donc le temps de l’éviter si on sait
exactement quoi faire.
Que
faire en cas d’hyperglycémie avec cétose ?
- Corriger l’hyperglycémie : faire une injection supplémentaire d’insuline rapide. Si c’est l’heure d’une injection d’insuline, faire l’injection comme d’habitude et ajouter un supplément d’insuline d’action rapide en cas de signes d’alarme (soif, besoin fréquent d’uriner).
- Manger normalement, malgré l’hyperglycémie : si l’enfant ne mange pas bien, l’alimenter autant que possible.
- Répéter les analyses de sang et /ou d’urine toutes les 4 heures, même la nuit.
- Ne pas faire de sport, jusqu’à ce que l’acétone ait disparu.
La
situation s’améliore
- La glycémie inférieure à 2,5 g/l, glycosurie et cétose diminuent.
- La disparition de l’acétone peut être lente. L’important est que la glycémie baisse.
- Faire les analyses toutes les 4 heures, jusqu’à disparition de l’acétone.
- Ensuite faire les injections et adapter les doses d’insuline comme d’habitude.
La
glycémie est à 2,50 g/l ET glycosurie ++ et cétose persistent
- Faire des suppléments d’insuline rapide, en plus des injections habituelles d’insuline.
- Quand? Toutes les 4 heures.
- Combien? 1/10e de la dose totale des 24 heures.
- Demander conseil au médecin ou à l’hôpital.
La
situation ne s’améliore pas
Si
la soif et besoin fréquent d’uriner apparaissent ou persistent, il
faut faire un supplément d’insuline rapide : 1/5ème de la dose
totale des 24 heures.
Si
des signes d’acidocétose apparaissent : l’hospitalisation
s’impose d’urgence.
Noter
sur le carnet de traitement :
- Les signes
- Les résultats de toutes les analyses de sang et ou d’urine.
- Les suppléments d’insuline : dose et heure.
Consulter
le médecin rapidement :
- La cause de cette hyperglycémie avec cétose.
- Les adaptations ultérieures à apporter au traitement.
Comment
éviter l’hyperglycémie avec cétose ?
Connaître
les causes
Le
plus souvent, c’est un manque d’insuline :
- injections interrompues, par erreur ou parce que l’enfant ne s’alimente pas ;
- injection(s) oubliée(s), volontairement ou non ; doses d’insuline très insuffisantes ;
- pour les patients traités par pompe à insuline, cathéter déconnecté.
Parfois,
c’est dû à l’augmentation brusque des besoins en insuline :
maladie infectieuse avec une forte fièvre, déshydratation, urgence
chirurgicale…
Que
faire ?
- Ne jamais interrompre les injections d’insuline, même si l’alimentation est impossible.
- Rechercher l’acétone si la glycémie est supérieure à 2,5 g/l.
- Ne pas hésiter à demander conseil au diabétologue, en cas de maladie infectieuse ou de problème alimentaire (vomissements) …
Inscription à :
Articles (Atom)